Archives de : Les écologistes 32

  1. [Européennes 2024] Conférence de presse de présentation des candidat-es

    Lundi 25 mars, EELV Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se retrouvaient à Mèze et Montpellier pour:

    • une conférence de presse de présentation des candidat-es aux Européennes 2024 d’Occitanie : Nicolas Berjoan (66), Régis Godec (31), Christian Lammens (09), Béatrice Leccia (30), Camille Mayzoué (31)
    • une rencontre avec les conchyliculteurs de l’étang de Thau, qui a donné lieu à des échanges enrichissants sur l’impact des changements climatique et de la pollution de l’eau sur leur activité. Les élu.e.s écologistes portent des propositions pour anticiper les impacts économiques de ces bouleversements.

    LE DOSSIER DE PRESSE

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  2. Violences urbaines en Guadeloupe

    Violences urbaines en Guadeloupe : l’Etat doit d’urgence donner des moyens d’agir aux maires !

    Depuis plusieurs jours des violences urbaines ont lieu, surtout la nuit, dans plusieurs communes de Guadeloupe.

    Ces faits s’inscrivent dans une augmentation des violences dans ce département : hausse de 33.33 % des homicides en 2023, et augmentation en un an de 38 % du taux des mineurs impliqués dans des affaires délictuelles ou criminelles. 

    Ce dimanche 24 mars, Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, a indiqué qu’il démissionnerait à défaut d’allocation par l’Etat de moyens suffisants pour exercer ses missions. Il décrit une situation catastrophique : une précarité qui explose, une jeunesse laissée sans surveillance et des forces de l’ordre débordées. 

    Nous lui apportons notre plein soutien ainsi qu’à l’ensemble des maires en première ligne pour gérer les actes de violences dans leur commune. 

    En Guadeloupe, le niveau de violence est alarmant. Il appartient à l’Etat d’assurer  la sécurité de la population et, par conséquent, d’allouer les moyens utiles au maintien de l’ordre. 

    Aussi, nous appelons le Ministre de l’intérieur et des outremer à répondre sans délai à la demande des maires en renforçant les forces de police et de gendarmerie sur le territoire.

    Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
    La commission Outre-mer Les Écologistes – EELV

  3. Hommage à Claude Alphandéry

    Hommage à Claude Alphandéry : résistant, humaniste et visionnaire.

    Nous apprenons la mort de Claude Alphandéry à 101 ans et adressons toutes nos condoléances à sa famille et ses proches. 

    Nous saluons le résistant, ancien maquisard, lieutenant-colonel dans les FFI et commandant des forces de libération de la Drôme. Nous saluons le visionnaire, patron social,  promoteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS),qui n’a jamais cessé de lutter contre le capitalisme financiarisé. 

    En mai 2020, il lançait avec une vingtaine de personnalités le Conseil national de la Nouvelle Résistance pour que les “nouvelles solidarités” convergent, fassent système “afin d’inventer de nouvelles manières de produire, de consommer, de se comporter et de vivre ensemble”. 

    A 100 ans il lançait un appel pour que la société civile s’engage pour une transformation d’une économie plus sociale et plus durable. Il s’engageait en faveur d’une “transformation écologique juste et heureuse”. Nous saluons l’humaniste, et son exceptionnel engagement, jusqu’au dernier souffle. 

    Il y a 20 jours, alors hospitalisé, il prenait encore la plume pour poursuivre son combat contre contre tous les régimes autoritaires et populistes en demandant à ses concitoyennes et concitoyens de «prendre l’engagement de tout faire, partout où vous êtes avec les moyens qui sont les vôtres, pour empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité”. 

    Puisse sa détermination exceptionnelle nous donner le courage de poursuivre dignement ses engagements. 

  4. Les Écologistes en Outre-mer : replaçons les enjeux locaux au centre des décisions nationales et européennes !

    Pendant 10 jours, Marine Tondelier, Secrétaire nationale du parti les Écologistes, s’est rendue dans les départements d’Outre-mer. Entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, les Écologistes sont allé•es à la rencontre des différent•es acteurs et actrices de la transition écologique. 

    « L’objectif de notre visite en Guadeloupe, en Martinique puis en Guyane, c’est non pas pour aller donner des leçons ni pour asséner des solutions comme ça vu de haut mais pour venir écouter. Je viens avec beaucoup d’humilité. »

    Avec les élu•es du territoire, les pêcheur•euses, les agriculteur•rices, les associations, les syndicats et les populations autochtones, le groupe a échangé et débattu sur les enjeux du territoire mais surtout sur les solutions apportées. 

    GUADELOUPE

    Premier jour, l’équipe a retrouvé un ami écologiste de longue date, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Iels ont évoqué les réalisations écologiques concrètes de la ville. L’écologie est belle et bien une solution globale au divers problèmes du territoire. 

    Ensuite, lors du deuxième jour, Marine Tondelier a eu l’occasion de rendre visite à la coopérative d’Yvelle Athalys, une des pionnières de l’agriculture bio en Guadeloupe ! Une initiative pour la souveraineté alimentaire, le climat et la santé. 

    Pour clôturer le déplacement en Guadeloupe, iels ont échangé avec le syndicat agricole de l’UPG autour de leurs combats : un prix juste pour les producteurs locaux et la fin de la concurrence déloyale !

    MARTINIQUE

    Une belle collaboration entre préservation de l’emploi et de la biodiversité : découverte du Parc naturel régional Martinique avec le conservateur du parc, le député Marcellin Nadeau et les pêcheurs qui travaillent ensemble pour protéger cet écosystème précieux pour le vivant et l’économie ! 

    Les Écologistes ont parlé avec l’ADIPA, l’association des petits exploitants agricoles du Nord Caraïbes : organisation du marché, réforme agraire, simplification administrative et retraites agricoles. 

    Pour changer le système actuel qui est insensé et injuste, il n’y qu’une solution : se fédérer. En face ils ont le pouvoir de l’argent, nous avons le pouvoir du nombre et de la détermination !

    GUYANE

    Le traitement par l’Etat des populations autochtones en Guyane est inadmissible et indigne en termes de services publics, d’égalité et de respect. L’équipe est allée à la rencontre d’Éric Louis, Yopoto (chef traditionnel) du village Kuwano. Son village a été déplacé de multiples fois par l’État. 

    Puis visite du fleuve Kourou avec Thomas Saunier, Président des guides de Guyane : problématiques de l’orpaillage, légal et illégal. Perte d’activité pour les paysans, risque direct pour la santé des peuples autochtones habitant la zone, déboisement et pollution des cours d’eaux par le plomb et le mercure avec près de 100k personnes à risque, voilà ce à quoi aboutirait ce projet de mine de coltan. Toutes les instances locales consultées se sont prononcées contre mais l’Etat l’impose, assumant une posture et des pratiques néocoloniales dans ce dossier. 

    En Guyane, les inégalités et les non sens sont omni-présents. Lors de leur rencontre avec l’asso AGIR-D qui défend et organise l’accès à des terres pour des petits paysans, ils nous ont expliqué que L’Etat autorise des projets miniers ou de l’agro-foresterie mais empêche des petites agriculteurs vivriers de s’installer. On marche sur la tête !

    La France et l’Europe doivent comprendre que s’ils considèrent que la Guyane, comme la Martinique et la Guadeloupe, sont des territoires de la République Française et des territoires européens, alors ils doivent être traités comme tels. Il n’y a pas une égalité réelle de droit entre les populations des territoires d’Outre-mer et celles de l’Hexagone. 

    La France a une dette coloniale envers les Outre-mer et en particulier la Guyane. Aujourd’hui, les moyens accordés sont insuffisants par rapport aux besoins. La France métropolitaine a le devoir de s’excuser. Puis il faut réparer, compenser, mettre plus de moyens, plus d’efforts et plus d’attention. C’est la moindre des choses.

    VOTEZ VERT LE 9 JUIN !

    Une semaine avant le déplacement de la Secrétaire nationale, Marie Toussaint (tête de liste aux élections européennes 2024) et Priscilla Ludosky (colistière) étaient elles aussi sur place.

    Donner de la visibilité aux enjeux des Outre-mer et les remettre au cœur de nos politiques nationales et européennes : voilà l’objectif de nos représentant•es au Parlement européen, qui défendront pied à pied ce projet avec notre liste « Écologie et Justice » portée par Marie Toussaint. 

    Voter vert le 9 juin aux élections européennes avec la liste de Marie Toussaint, c’est s’assurer que tous les territoires français seront défendus au Parlement européen.

    LES MÉDIAS PARLENT DE NOUS !

    Retrouvez les articles de presse ici : 

  5. Les Guyanais-es méritent mieux qu’une escale de 24h

    Le Président Emmanuel Macron est en Guyane, ce lundi 25 mars, pour une visite express de 24h. De retour d’un séjour de 5 jours en Guyane, Marine Tondelier, Secrétaire nationale Les Écologistes l’interpelle.

    « Monsieur le Président, les Guyanaises et Guyanais méritent mieux qu’une escale de 24h.
    Ce que j’ai vu cette semaine en Guyane m’a profondément choquée et mise en colère. Accès à la santé, aux services publics, à l’école, à l’eau potable, aux infrastructures, etc. Monsieur le Président, je vous le dis sans détours : la République  a oublié les Guyanaises et les Guyanais.

    Monsieur le Président, nos concitoyen·nes de Guyane méritent que vous preniez le temps sur les sujets prioritaires : la souveraineté alimentaire, l’accès aux services publics, l’accès à l’eau potable, l’autosuffisance énergétique, la lutte contre l’orpaillage illégal, la lutte contre l’accaparement des ressources incroyables de la Guyane au service de quelques intérêts privés.Je ne comprends pas que l’État continue d’investir massivement dans la prospection de Sudmine qui coûte environ 3,5 millions d’argent public (via relance France 2030). C’est une aberration environnementale mais aussi démocratique et sociale. Tous les acteurs que j’ai rencontrés ici sont contre. La DEAL, après consultation locale, a d’ailleurs émis un avis défavorable, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Mais « Paris » n’en a pas tenu compte et a émis un avis positif. Cela dit tellement de la considération de l’hexagone pour les acteurs guyanais…

    Vous annoncez par ailleurs visiter le navire Canopée qui incarne “la volonté d’imprimer durablement l’activité spatiale à Kourou”. N’y a-t-il pas sujet plus prioritaire ? Que faites-vous des 100 000 personnes qui dépendent du même fleuve Kourou pour leur approvisionnement en eau et qui subissent les pollutions au mercure ? J’espère que vous aurez des paroles fortes à ce sujet. Je ne doute pas du fait que ce soit difficile de résoudre l’orpaillage illégal. Mais quand l’État veut, il peut.

    Enfin, Monsieur le Président, changez de méthode. Ne vous contentez pas de faire semblant en descendant de l’avion, de tout savoir et mieux savoir que les gens qui vivent sur le territoire. 
    Sur la réforme territoriale, ce qui ne se fait pas avec eux, se fait contre eux. Il faut convaincre et non persuader. Ce n’est pas en arrivant avec propositions pré-conçues, avec des compensations toutes faites que vous allez y arriver.

    Sur la souveraineté alimentaire, soutenez les plans de filières construits par les paysan·nes et les acteurs du secteur. 

     Les Guyanais et Guyanaises ne demandent rien d’autre que l’égalité de traitement. Une égalité réelle sur les services publics. De résoudre les injustices sociales et environnementales. D’avoir accès à l’éducation, la formation, à l’enseignement supérieur. De vivre en toute sécurité. De boire une eau du robinet saine. D’avoir un accès à l’électricité 7 jours sur 7 et 365 jours par an, ce qui est loin d’être le cas tant les délestages sont légion.

    Au lieu de considérer les ressortissants ultramarins comme des citoyens de seconde zone, offrons leur les mêmes conditions que ceux de la métropole.

    Monsieur le Président, les Guyanais et Guyanaises méritent mieux qu’une escale : ils et elles méritent le respect et la confiance de la République. Si vous tenez tant aux territoires d’Outre-mer, daignez vous y arrêter plus longtemps que ces petites 24 heures. »

    Marine Tondelier

  6. Les SMR ne sauveront pas le nucléaire

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron et le lobby nucléaire européen déploient une communication massive pour la relance du nucléaire et fondent leurs espoirs sur les small modular reactors, ou SMR : il s’agit d’une illusion, destinée à maintenir les investissements publics à fonds perdus dans le nucléaire.

    C’est sur un mythe prométhéen que repose l’histoire du nucléaire français : après Superphénix, ITER, l’EPR, les SMR sont le nouvel étage d’une pyramide de Ponzi dans laquelle l’argent, essentiellement public, est investi dans l’espoir d’une production électrique massive et peu chère. Un espoir toujours repoussé pour des coûts toujours sous-évalués. Quant aux coûts de démantèlement et de gestion des déchets, que les opérateurs eux-mêmes estiment difficiles à évaluer, ils reposent sur des modèles de contribution qui n’envisagent pas la fin, inéluctable, de la production d’électricité nucléaire. Pour se pérenniser, l’industrie nucléaire a donc toujours besoin de cultiver cet imaginaire pour mobiliser très concrètement des sommes astronomiques. C’est l’argent du contribuable qui alimentent ce puits sans fond.

    Les SMR, small modular reactors, petits réacteurs modulaires en français, s’inscrivent dans ce récit, en s’appuyant sur une propagande désormais plus seulement française, mais européenne et mondiale, avec des arguments qui sont, paradoxalement, à contre-pied de la recherche du gigantisme qui a prévalue jusqu’ici pour les projets nucléaires. Au lieu de super réacteurs, la novlangue reprend des éléments de langage qui laissent à penser que l’on est sorti du toujours plus de gros réacteurs complexes pour se tourner vers une production en série de petits réacteurs modulaires. Mais les habits neufs en taille XS du nucléaire sont toujours tissés avec le même fil invisible de la naïveté. Emmanuel Macron, tels les deux fripons dans le conte d’Andersen, fait le tour d’Europe et du monde pour proposer à tous les Grands Ducs riches et crédules de les habiller avec ce nouveau mythe.

    Les projets actuels de SMR existent aujourd’hui à peine sur le papier, aucun ne sera opérationnel avant 2040. Ils nécessitent des investissements énormes, largement plus chers que pour des alternatives renouvelables. Certains projets, comme NuScale, ont même déjà été abandonnés car ils revenaient plus cher que des réacteurs « classiques » pour un rendement moindre. Pourtant, l’urgence est là : c’est aujourd’hui que nous avons besoin d’investissements massifs pour réduire nos émissions de carbone. Dans dix ans, il sera trop tard. Choisir maintenant d’investir des milliards à une nouvelle illusion nucléaire, c’est sacrifier les projets renouvelables et, surtout, la sobriété. Le nucléaire ne sauvera pas le climat, celles et ceux qui l’affirment ont pour intérêt de perpétuer l’illusion du nucléaire et et les investissements colossaux qui vont avec.


    François Thiollet, eurodéputé, pour la délégation Europe écologie

    François Thiollet

  7. Rencontre avec les autochtones du Cerrado, région oubliée de la lutte contre la déforestation

    Vendredi, Claude Gruffat a rencontré des leaders autochtones du Cerrado, une région du Brésil en proie à la destruction à cause de l’agriculture intensive et la déforestation qui lui est liée, menaçant les écosystèmes, les populations indigènes et l’ensemble du Brésil. Ils sont venus nous demander de porter leur voix au Parlement européen afin de mieux protéger cette région oubliée du combat contre la déforestation.

    Le Cerrado, la clé de voûte de tous les écosystèmes brésiliens

    En plus d’être la savane la plus ancienne de la planète, le Cerrado est également la plus riche en biodiversité. La région abriterait près de 5% des espèces du monde et 30% de la biodiversité du Brésil. Les représentants des peuples autochtones la définissent comme une « forêt inversée » : grâce à de profonds systèmes racinaires, elle stockerait du carbone comme le fait l’Amazonie, sans pour autant lui ressembler.

    Et c’est bien là tout le problème ! La région est donc bien moins protégée que d’autres écosystèmes et laissée en proie à la destruction au profit de l’agro-business. Si dans les chiffres, la déforestation a clairement ralentie au Brésil, elle n’a fait que se délocaliser, ravageant ce paradis de biodiversité qu’est le Cerrado. D’ailleurs, cette région connaît dorénavant une déforestation plus rapide que la forêt amazonienne.

    Ce refuge pour les espèces animales et végétales est pourtant une clé de voûte pour tout le Brésil : le Cerrado est considéré comme le « berceau des eaux du Brésil », fournissant près de la moitié de l’eau douce du pays.

    C’est une forêt très différente, mais c’est là où naissent les principaux fleuves et les principaux cours d’eau, donc tous les autres écosystèmes du Brésil en dépendent. La destruction du Cerrado est la porte de toutes les menaces qui arrivent en Amazonie et en Amérique latine.

    L’agro-business, fossoyeur du Brésil

    Pour les autochtones, le gouvernement brésilien et l’agro-business sont engagés dans un processus suicidaire. La déforestation ne sert qu’à l’agriculture intensive pour produire le trio soja-maïs-viande qui est destiné à l’exportation. Or, l’agriculture dont les produits sont destinés au commerce extérieur bénéficie de généreux avantages fiscaux, ce qui provoque une inflation sur les produits de bases destinés à la consommation locale en plus d’une dépendance à l’importation pour des produits qu’ils produisent pourtant massivement (comme le soja destiné à l’alimentation animale).

    « Ça n’apporte absolument aucun bénéfice pour les brésiliens que l’agriculture destinée à l’exportation augmente, et pourtant c’est elle qui est subventionnée massivement, avec des conséquences très graves au niveau environnemental et social »

    Claude Gruffat s'entretient avec les représentants des peuples autochtones du Cerrado

    Les populations autochtones se voient en effet chassées de leurs terres au profit de l’agriculture intensive, car énormément de territoires n’ont pas encore été reconnus comme les leurs par l’État. On constate également une augmentation des violences avec des milices paramilitaires qui s’en prennent aux petits paysans.

    « C’est une bombe à retardement. Le Cerrado pourrait survivre sans les autres biomes, mais l’inverse n’est pas possible. Et sans Cerrado, il n’y a plus d’eau, il n’y a plus d’agriculture »

    Une bombe à retardement que l’UE peut protéger

    Il y a moins d’un an, le règlement sur la déforestation importée est entré en vigueur dans l’UE. C’est un texte essentiel pour la protection des forêts du monde car l’UE est responsable de 16% de la déforestation mondiale. Afin de réduire au minimum la consommation de produits associées à la déforestation, la mise sur le marché de produits ayant contribué à la dégradation des forêts est interdite. Les entreprises ont donc un devoir de vigilance quant à leur chaîne de valeur.

    Négociations interinstitutionnelles sur le règlement sur la déforestation importée

    Dans ce cadre réglementaire, de nombreux produits sont surveillés, comme la viande, le cacao, le café, le soja, l’huile de palme… mais d’autres manquent encore à l’appel comme le maïs. Un autre point faible de la réglementation est qu’elle ne protège que les « forêts » selon une définition assez étroite, ce qui n’inclut pas le Cerrado qui serait compris dans la définition « d’autres terres boisées ». Or, aujourd’hui, la moitié des importations françaises de soja viennent du Cerrado. Il y a donc urgence à l’inclure dans cette loi européenne contre la déforestation importée, que ce soit pour les droits des peuples autochtones, pour la protection de l’environnement, pour la lutte contre le réchauffement climatique ou contre l’effondrement de la biodiversité.

    Un premier réexamen du règlement est prévu « au plus tard deux ans après son entrée en vigueur » pour traiter de la nécessité d’étendre le champ d’application à d’autres écosystèmes.

    À ce moment-là, nous, les écologistes, nous battront pour le Cerrado !

    Claude Gruffat

  8. 23 mars : manifestation à Caen contre le démarrage du réacteur nucléaire EPR de Flamanville

    À partir de 14h00, devant l’ASN, 1 rue du Recteur Daure vers la Préfecture, rue Daniel Huet (14000). 

    Un événement à l’initiative de la Coordination Antinucléaire.

    EPR, CATHÉDRALE MAUDITE DE L’INDUSTRIE NUCLÉAIRE 

    Depuis 2007, sur le chantier de l’EPR de Flamanville, les anomalies, les malfaçons et les erreurs de conception se sont multipliées. Les aciers du couvercle et du fond de cuve sont non conformes et un nouveau couvercle exigé par l’ASN devra remplacer celui défectueux. Les problèmes dus aux défauts de conception de la cuve rencontrés sur les 2 EPR de Taïshan (R.P. Chine), pourraient se reproduire à Flamanville. 

    EDF envisage d’ailleurs, sous deux ans, de modifier la conception de sa cuve neuve ! Dans ces conditions, il est insensé de prendre le risque de démarrer ce réacteur qui pourrait servir à la validation du programme des 6 premiers EPR2 dont les 2 de Penly. 

    Nous demandons à l’ASN de prendre ses responsabilités et refuser de donner l’autorisation de mise en service d’une puissante machine qui menace la sécurité des habitants du Cotentin et bien au-delà ! Rendez-vous devant l’ASN (autorité de sureté nucléaire) pour exiger qu’elle dise NON à l’autorisation de mise en service de l’EPR de Flamanville. 

    Non au démarrage de l’EPR de Flamanville, non à la relance du nucléaire ! 

    PROGRAMME : 

    • 12h30 : Possibilité de pique-niquer aux abords de l’ASN. (Prévoir de quoi manger à l’avance) ;
    • 14h : Départ de la manifestation au 1 rue Recteur Daure, aux abords de l’ASN ;
    • 17h : Concert des Dépanneurs (Musique Trad), place du Théatre.

    Pour en savoir plus, notamment sur le bus, rendez-vous sur le site du réseau Sortir du nucléaire.

    Crédit photo : CC BY 2.0 DEED

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