EELV 32 présent à Notre Dame Des Landes

L’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes divise l’opinion publique Française. Les pro-aéroport invoquent la légitimité du référendum populaire, des votes des élus locaux et l’importance stratégique du projet pour assurer l’avenir de la région, les anti-aéroport refusent de sacrifier une fois de plus de bonnes terres agricoles et des zones humides, riches en biodiversité, sous prétexte de développement économique.

Une nouvelle fois ressurgit le vieux débat entre les tenants d’une économie qui doit avancer à marche forcée : productiviste, énergivore et dilapidatrice des ressources naturelles, et ceux qui plaident pour un modèle respectant les fondamentaux du développement durable, fondé sur les principes d’une consommation raisonnée, de la sobriété volontaire, de la recherche d’économies et de l’efficacité.

La décision du Premier ministre a été saluée par les mouvements écologistes. Elle a le mérite de trancher un débat vieux de plus de 50 ans, d’apporter des réponses (avis favorable à l’extension de l’actuel aéroport de Nantes) qui permettent de concilier le nécessaire développement des activités économiques avec la préservation des ressources naturelles, le tout dans un discours au ton apaisant afin de promouvoir une sortie de crise dans la sérénité.

C’est parce que nous croyons qu’une véritable gestion globale, concertée, de la surface agricole et des zones humides, serait la meilleure option d’avenir ; c’est parce que nous défendons qu’il ne doit pas y avoir des zones de non-droit en France, que nous nous engageons :

– il faut que les occupants (installés depuis plus de 10 ans) acceptent de libérer les divers accès ; ce n’est pas évident pour tous, mais pour crédibiliser les diverses demandes de répartition des terrains, c’est indispensable.

Des militant(e)s du groupe EELV du Gers seront au rassemblement sur place décidé par diverses associations, le samedi 10 février 2018. Nous participerons au financement du déplacement, afin de soutenir cette lutte, sans laquelle une telle décision n’aurait pas été prise, mais aussi pour pouvoir débattre, sur place, avec les Zadistes et les agriculteurs locaux, de l’intérêt d’une solution démocratique et pacifique pour l’avenir de cette zone, la seule qui sera comprise par l’opinion publique.

 

Le Groupe Local EELV du Gers.

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