Canicule en France : anticipation, action et réaction.

16 juin 2022 : Canicule en France : anticipation, action et réaction.

Ce samedi 18 juin, veille d’élection législatives, il va faire jusqu’à 40° à l’ombre dans plusieurs dizaines de départements en France. À l’inverse, de l’autre côté de l’Atlantique, une averse de grêle s’est abattue cette semaine sur Mexico après plusieurs jours de fortes chaleurs. Face à ces phénomènes météorologiques extrêmes, Europe Écologie Les Verts dénonce l’attentisme d’Emmanuel Macron et appelle à voter pour les candidat-es de la NUPES.

Restrictions d’eau, récoltes agricoles fragilisées, pollutions à l’ozone, arrêt des centrales nucléaires, services d’urgence surchargés, orages violents… la canicule n’est qu’un avant-goût de ce que le dérèglement climatique va provoquer dans les années qui viennent. Ce type de phénomène météorologique extrême nous rappelle l’urgence à agir face au dérèglement climatique. 

Il est de notre devoir de planifier la lutte contre le changement climatique et d’anticiper ses effets de manière efficace. C’est ce que les écologistes défendent depuis toujours et ce que les gouvernements successifs n’ont pas été en mesure de faire. Alors que la France a été condamnée par deux fois pour inaction climatique, nous refusons l’attentisme et le fatalisme pour au contraire apporter une réponse à ces crises, par l’anticipation, l’action et la réaction. 

Ce que nous proposons : anticiper par un plan canicule, un plan pluriannuel de gestion des crises et le renforcement des moyens humains et financiers pour la gestion des crises et des risques environnementaux (comme les feux de forêt par exemple). Plus largement, la rénovation des logements et des bâtiments, la végétalisation, la lutte contre l’artificialisation des sols et la garantie de l’accès à l’eau sont autant de mesures qui permettront de prévenir les conséquences du dérèglement climatique sur la population.

L’État doit devenir acteur et partenaire des collectivités dans la lutte contre le dérèglement climatique et l’adaptation à ses conséquences. Dans les villes, cela passe dès aujourd’hui par la création d’îlots de fraîcheur, la débitumisation progressive des rues et des écoles, le développement massif des transports collectifs, l’installation de fontaines, etc.

Ce dimanche, les électeur·rice·s ont un choix à faire. Le seul vote à la hauteur des enjeux climatiques, c’est le vote pour les candidat·es de la NUPES. Au regard des programmes des uns et des autres, il nous semble clair que tout autre bulletin glissé dans l’urne nous fera perdre un temps que nous n’avons plus pour sauver le climat.

Avec une majorité de député·es écologistes et de gauche et un programme de gouvernement concret et ambitieux, nous serons en mesure de mieux protéger la population.

Eva Sas et Alain Coulombel, porte-paroles

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