Cérémonie d’ouverture des JO : des atteintes indignes aux personnes LGBTQIA+

Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 et postérieurement, des personnes ont vécu des cyber-violences. Thomas Jolly, le directeur artistique, qui a mis en scène une France fière de sa diversité et un spectacle rassembleur et joyeux, a déposé plainte suite aux injures et menaces de mort, notamment en raison de son orientation sexuelle. Jean- Baptiste Marteau, journaliste à France Télévision, a dénoncé les nombreux messages insultants ainsi que les menaces subies. La djette Barbara Butch, a porté plainte après des menaces de mort, de tortures et de viols ainsi que de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste et grossophe. Les deux artistes drag queens Nicky Doll et Piche ont reçu les mêmes types de menaces et d’injures.

Les Écologistes leur apportent tout le soutien et le réconfort dont elles et ils ont besoin. Nous rappelons que cette cérémonie était un véritable message d’espoir, d’union à l’image de ce que doivent être des Jeux Olympiques. Ces personnes représentent et sont de véritables modèles pour l’image de nos identités et de nos diversités.

De plus en plus, les réseaux sociaux sont le terrain de LGBTQIAphobies décomplexées, illustrées récemment par une montée de l’extrême droite. Cette haine doit être sanctionnée car elle s’exerce en toute impunité. Ces réactions exacerbées nuisent à l’épanouissement physique et psychologique des victimes. La visibilité des personnes LGBTQIA+ doit être protégée au-delà même de leur exposition médiatique.

Les Écologistes apportent également leur soutien aux organisateur·rices de la cérémonie, qui ont également déposé plainte pour menaces de mort. Nous rappelons notre attachement à la liberté d’expression artistique.

C’est pourquoi, les Écologistes :

  • réaffirment leur soutien aux artistes et journalistes LGBTQIA +, ainsi qu’aux organisateur.rices de la cérémonie
  • demandent que les auteur·rices du cyber harcèlement soient poursuivis et sanctionnés 
  • demandent l’application immédiate du plan national de lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT de Juillet 2023.

Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-parole 
La Commission LGBTQIA+ des Écologistes

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