Intervention au conseil municipal du 13 décembre 2018

 De la part de : Rui OLIVEIRA SANTOS

Pour le groupe EELV 32

Mr le Maire,  collègues

Le groupe EELV salue l’esprit du budget 2019 de la municipalité, marqué par une nouvelle baisse du taux de la taxe sur le foncier bâti et par une hausse significative des investissements (+2 Millions d’euros).    

Toutefois, la qualité d’un budget, et surtout celle des réalisations qui en découlent, ne se mesure pas uniquement à l’aune du taux de croissance des investissements. Il est notamment question de savoir si les orientations budgétaires répondent aux défis du quotidien et de la planète.  

Force est de constater qu’en termes de transition écologique l’action municipale peut être significativement améliorée. Nous redemandons, une nouvelle fois, la création d’une ligne budgétaire spécifique à la transition écologique de façon à rendre transparent les efforts de la collectivité en la matière.

Par ailleurs, les écologistes réclament la mise en place d’actions fortes pour garantir notre épanouissement présent et futur. Cela nécessite la mise en place de politiques volontaristes d’investissement public, allant au-delà de la seule rénovation de l’isolation dans le bâtiment et de l’amélioration de l’éclairage public. Certes, les efforts de la municipalité en la matière ne sont pas négligeables mais, face à l’urgence climatique, nous devons porter des projets plus ambitieux, véritables vitrines de notre attachement à la sauvegarde de la planète et promoteurs de nouvelles formes d’activité, de solidarités et d’emploi local.

La municipalité s’est positionnée sur la maîtrise de la consommation énergétique, mais le volet « production d’énergie » n’a jamais déclenché des réalisations concrètes. Pourtant, le choix d’équipements et aménagements écologiques sont des sources potentielles d’économies, mais aussi véhicules d’éducation et de sensibilisation aux défis environnementaux.

Depuis toujours, les élus écologistes auscitains ont demandé à ce que des études soient réalisées portant sur l’intégration de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux, pour la production d’électricité et/ou pour la production d’eau chaude sanitaire. Après l’abandon des projets au Mouzon, à la piscine municipale et dans les écoles primaires, nous avions l’espoir que la rénovation de la salle Ernest Villa puisse devenir un exemple de rénovation conciliant l’efficacité économique et environnementale. Qu’en est-il, Mr le Maire de ce projet ?

Toutes les études démontrent le potentiel photovoltaïque du département. Quelle serait donc, Mr le Maire, la spécificité auscitaine qui ne permets pas d’envisager l’implantation du photovoltaïque sur les bâtiments publics, alors que les particuliers s’y engagent promptement !  

Merci

Questions diverses :

Mr le maire,

Nous avons été interpellés par des auscitains afin d’évoquer deux situations sensibles:

– la première concerne le devenir de la SPA (Société protectrice des animaux) qui bénéficie d’une DSP (délégation de service public) du Syndicat des trois vallées pour les missions de fourrière et de refuge pour les animaux. Nous avons été alertés sur la gestion pour le moins chaotique de l’ancienne direction et sur les risques qu’elle fait peser sur la continuité du service public et d’intérêt général. Qu’elle information avez-vous sur ce dossier et quel système de contrôle avons-nous pour éviter ce genre de dérives ?

– la deuxième relève d’un projet de création d’une nouvelle zone d’activités à Auch (dite zone de Naréoux), derrière l’hôtel « le Campanile. Cette création aurait été officialisée dans le dernier Plan local d’urbanisme (PLU). Cette zone s’implanterait à la sortie d’Auch, route de Toulouse sur 35 hectares, dans un espace à vocation agricole. Sommes-nous, Mr le Maire, devant une nouvelle atteinte écologique (succédant à celle des 18 hectares de la zone commerciale du grand chêne), portée par les lobbies du BTP et les tenants du tout industriel et commercial ? Avons-nous, Mr le Maire, vraiment besoin d’une nouvelle zone d’activités à Auch, ce qui contribuera à notre sens à vider encore davantage le centre ville de ses activités et à quel coût économique et écologique ?

Merci

 

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