Le 8 mars, les écologistes se mobilisent pour la Journée internationale des droits des femmes

Chaque 8 mars, une journée est consacrée aux droits des femmes. Une seule petite journée, alors que les thèmes portés ce jour là devraient être présents et défendus au quotidien durant toute l’année.                                                                                                                    

C’est la responsabilité de toutes et de tous de faire en sorte que cela change, que des politiques ambitieuses prennent enfin en compte les droits de plus de la moitié de la population mondiale et les garantissent concrètement. 

Les écologistes ont les premiers porté au débat politique la question de l’égalité femmes-hommes dans la société et au travail. 

Les inégalités au travail perdurent, au niveau de l’accès aux responsabilités et au niveau des salaires, toujours inférieurs en moyenne de 15 % à ceux des hommes.

En France, la réforme des retraites va pénaliser davantage les femmes, qui occupent souvent des postes précaires ou à temps partiel et dont la maternité interrompt la carrière. Le montant de leur retraite est déjà inférieur à celui des hommes et l’allongement de la durée de cotisation va aggraver cette inégalité. 

Les libertés des femmes sont encore entravées par les discriminations, la régression ou le non respect de droits aussi fondamentaux que celui de choisir sa sexualité et de faire ou non des enfants, l’insuffisance des congés parentaux et des structures d’accueil de la petite enfance.

Partout dans le monde, harcèlement moral et sexuel, violences physiques, violences conjugales, atteintes sexuelles, viols…sont trop souvent banalisés, niés, impunis. 

Le mouvement « metoo » a permis aux femmes de s’exprimer dans tous les milieux. Mais il faut encore beaucoup de courage à celles qui parlent et désignent leurs agresseurs. 

Les femmes ont le droit de se sentir en sécurité partout dans l’espace public et privé, au travail, à la maison. L’État, les entreprises privées, les services publics, les institutions, les partis politiques doivent mettre en place des solutions de prévention, de sensibilisation et des structures de soutien aux victimes. 

Les députés écologistes défendent au Parlement européen la mise en place d’une véritable politique sociale  en soutenant la directive sur l’équilibre vie privée-vie familiale, rendant obligatoire une indemnisation minimale des congés d’accueil de l’enfant, le congé paternité et imposant un congé parental réellement partagé entre les deux parents. De même, l’Union Européenne doit garantir l’égalité salariale, en instaurant la transparence sur les inégalités de salaires au sein des entreprises et l’obligation de résorber les écarts constatés.


Lors des prochaines élections municipales, les candidat.e.s écologistes soutiendront et porteront des politiques ambitieuses pour les femmes. 

A Auch, une journée « Femmes debout » est organisée le dimanche 8 mars à Ciné 32 à partir de 16h.

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