Les défis et initiatives des Écologistes à La Réunion et à Mayotte

Du 15 au 19 avril 2024, Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes, accompagnée de David Cormand (Député européen et candidat écologiste aux élections européennes) et Guillaume Gontard (Président du groupe écologiste au sénat), s’est rendue dans les départements d’Outre-mer de La Réunion et à Mayotte, pour débattre des enjeux environnementaux et sociaux dans ces territoires.

Cette visite fait suite au aux des déplacements de Marie Toussaint et Marine Tondelier en Guadeloupe, Martinique et Guyane

RÉUNION : L’ENGAGEMENT ÉCOLOGISTE POUR L’AUTONOMIE ET LA DURABILITÉ

Lors de la visite effectuée à La Réunion, une série de thématiques cruciales ont été abordées, allant de la souveraineté alimentaire à la transition énergétique en passant par la gestion des déchets et les mobilités durables.

À La Réunion, chaque habitant·e produit en moyenne 90 kg de biodéchets par an, pourtant il n’y a pas de solutions de compostage collectif et pas d’action publique coordonnée. L’île souffre des conséquences de 30 ans d’inaction en matière de gestion des déchets. Grâce à une gestion locale, ces déchets pourraient être transformés en compost pour soutenir une agriculture durable. La visite d’une unité de compostage collectif mise en place par une association dans un CROUS de Saint-Pierre, a permis d’explorer les enjeux du compostage en territoire insulaire, et en particulier en climat tropical.

Une rencontre organisée par Julie Lallemand, conseillère municipale écologiste de Saint-Denis, s’est déroulée à Château-Morange autour de l’agriculture urbaine et des jardins partagés. Elle a permis de mettre en lumière les efforts locaux et les initiatives citoyennes pour renforcer l’autonomie alimentaire.

Une rencontre avec la CINOR (Communauté Intercommunale du Nord de La Réunion) a également permis d’explorer les défis et les solutions en matière de transition énergétique et de transports durables.

Toutes ces visites ont constitué un pas essentiel dans le renforcement de la présence et dans le soutien des écologistes aux initiatives environnementales du territoire.

Visite également du téléphérique Papang à Saint-Denirs pour réduire les embouteillages ! 5500 Réunionnais·es l’utilisent chaque jour ; beaucoup de jeunes car il relie le lycée du coin aux quartiers résidentiels ! Un projet dont 1/3 est financé par l’Europe : l’Union européenne c’est aussi ça !

Quand patrimoine naturel et historique ne font qu’un !  Visite également avec Christophe Payet qui nous a fait découvrir le site du Vieux domaine !  On y découvre la reconstitution d’un ancien village d’engagés malgaches et l’arbre « de l’endormi », habitat du caméléon préservé sur le site.

MAYOTTE : DES DÉFIS ET DES INITIATIVES POUR UN AVENIR PLUS DURABLE

La visite à Mayotte a mis en lumière une série de défis majeurs : collecte de déchets insuffisante, systèmes d’approvisionnement en eau et assainissement inefficaces, bidonvilles, précarité étudiante, problèmes de santé publique, etc.

Par ailleurs, l’épidémie de choléra à Mayotte a montré les graves lacunes des autorités publiques : en laissant la situation se détériorer et en négligeant de fournir les infrastructures nécessaires comme l’eau potable et le réseau d’assainissement.

C’est par exemple le cas du bidonville de Kaweni à Mayotte, qui est le plus grand bidonville de France.   Beaucoup d’habitant•es sur place n’ont pas accès à l’eau courante et s’exposent à des risques sanitaires importants.   L’accès à l’eau est le besoin humain le plus fondamentale. Nous y étions pour alerter les pouvoirs publics sur cette situation.

Des acteurs locaux s’efforcent d’améliorer la situation. La délégation a rencontré à Mayotte l’association Mlezi Maore. Des milliers d’enfants ne vont pas à l’école car il faut des preuves de domiciliation pour les inscrire. Il y a également des élèves qui alternent leur scolarité car il y a un manque de classes et d’écoles pour répondre aux besoins. Personne n’accepterait que l’éducation soit autant bafouée si cela touchait un territoire de la métropole.

En plus de traiter les questions sur la jeunesse et l’éducation, l’association Mlezi Maore, est aussi spécialisée dans le handicap, l’insertion et les accès aux soins des habitant•es de Mayotte. C’est vraiment d’utilité publique.

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C’est le cas également de Solidarité Mayotte, une association créée en 2005 dans le secteur médico-social et sanitaire. Elle s’engage à apporter une aide, un accompagnement social et un soutien psychologique à l’ensemble des demandeurs·euses d’asile et des personnes vulnérables vivant sur l’île. Dès 2011, Solidarité Mayotte a ouvert son premier hébergement d’urgence en donnant la priorité aux familles nouvellement arrivées. 

Marine Tondelier a rencontré des étudiant•es : Said, Djasmine, Nadjib, Naouaf, Anissa et beaucoup d’autres jeunes étudiants doivent faire face à des conditions de vie étudiantes difficiles.

Ces jeunes se lèvent à 3 heures du matin pour aller à l’école à 6 heures et qui, malgré un trajet long et coûteux, persistent dans leur quête d’éducation. C’est force d’admiration.

La réalité est dure : aucun logement CROUS, un budget de 10 millions d’euros insuffisant pour répondre aux besoins de 6000 bacheliers, l’obligation d’aller à la Réunion pour faire un master, seulement 9 formations proposées après le bac … et la liste continue.

La situation de l’éducation supérieure démontre encore une fois les différences de traitement entre Mayotte et l’Hexagone.

La délégation s’est rendue ensuite au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Dzaoudzi pour exercer le droit des élus à visiter les lieux de privation de liberté sur le sol français. Cette visite avait pour but de s’assurer des conditions de détention des personnes en situation irrégulière, dont la dignité et les droits fondamentaux sont si souvent bafoués. En l’occurrence le CRA Mahorais fait partie des bons élèves. 

Il accueille 30.000 personnes chaque année, qui y passent en moyenne 1,5 jours, ce qui est très peu et explique en partie la quasi absence de tensions ou de violences de la part des personnes détenu·es. La délégation n’a pas pu se rendre compte de la prise de charge concrète des personnes migrantes, ni la façon dont leurs droits leur sont présentés par les équipes du CRA, mais les associations présentes sur place font un travail remarquable en ce sens.

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Enfin, du 6 au 9 mai, les candidat·es sur notre liste Europe Écologiste, Amine Kessaci, Priscillia Ludosky et Martine Nourry ont également effectué un déplacement à la Réunion afin d’évoquer la question des quartiers populaires et des Outer-mer et montrer de quelle manière le Parlement européen peut agir concrètement en leur faveur.

VOTEZ VERT LE 9 JUIN !

Face à l’urgence des défis rencontrés par les territoires d’Outre-mer, les Écologistes s’engagent à renforcer la coopération entre la France, l’Europe, et les acteurs locaux afin d’assurer une meilleure intégration de ces territoires dans les stratégies nationales et européennes. Nos candidat·es s’engagent à lutter sans relâche pour que leurs voix soit entendues et que leurs spécificités soient prises en compte.

En votant pour la liste menée par Marie Toussaint, vous optez pour une défense des intérêts des Outre-mer au sein du Parlement européen.

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