Les Écologistes en Outre-mer : replaçons les enjeux locaux au centre des décisions nationales et européennes !

Pendant 10 jours, Marine Tondelier, Secrétaire nationale du parti les Écologistes, s’est rendue dans les départements d’Outre-mer. Entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, les Écologistes sont allé•es à la rencontre des différent•es acteurs et actrices de la transition écologique. 

« L’objectif de notre visite en Guadeloupe, en Martinique puis en Guyane, c’est non pas pour aller donner des leçons ni pour asséner des solutions comme ça vu de haut mais pour venir écouter. Je viens avec beaucoup d’humilité. »

Avec les élu•es du territoire, les pêcheur•euses, les agriculteur•rices, les associations, les syndicats et les populations autochtones, le groupe a échangé et débattu sur les enjeux du territoire mais surtout sur les solutions apportées. 

GUADELOUPE

Premier jour, l’équipe a retrouvé un ami écologiste de longue date, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Iels ont évoqué les réalisations écologiques concrètes de la ville. L’écologie est belle et bien une solution globale au divers problèmes du territoire. 

Ensuite, lors du deuxième jour, Marine Tondelier a eu l’occasion de rendre visite à la coopérative d’Yvelle Athalys, une des pionnières de l’agriculture bio en Guadeloupe ! Une initiative pour la souveraineté alimentaire, le climat et la santé. 

Pour clôturer le déplacement en Guadeloupe, iels ont échangé avec le syndicat agricole de l’UPG autour de leurs combats : un prix juste pour les producteurs locaux et la fin de la concurrence déloyale !

MARTINIQUE

Une belle collaboration entre préservation de l’emploi et de la biodiversité : découverte du Parc naturel régional Martinique avec le conservateur du parc, le député Marcellin Nadeau et les pêcheurs qui travaillent ensemble pour protéger cet écosystème précieux pour le vivant et l’économie ! 

Les Écologistes ont parlé avec l’ADIPA, l’association des petits exploitants agricoles du Nord Caraïbes : organisation du marché, réforme agraire, simplification administrative et retraites agricoles. 

Pour changer le système actuel qui est insensé et injuste, il n’y qu’une solution : se fédérer. En face ils ont le pouvoir de l’argent, nous avons le pouvoir du nombre et de la détermination !

GUYANE

Le traitement par l’Etat des populations autochtones en Guyane est inadmissible et indigne en termes de services publics, d’égalité et de respect. L’équipe est allée à la rencontre d’Éric Louis, Yopoto (chef traditionnel) du village Kuwano. Son village a été déplacé de multiples fois par l’État. 

Puis visite du fleuve Kourou avec Thomas Saunier, Président des guides de Guyane : problématiques de l’orpaillage, légal et illégal. Perte d’activité pour les paysans, risque direct pour la santé des peuples autochtones habitant la zone, déboisement et pollution des cours d’eaux par le plomb et le mercure avec près de 100k personnes à risque, voilà ce à quoi aboutirait ce projet de mine de coltan. Toutes les instances locales consultées se sont prononcées contre mais l’Etat l’impose, assumant une posture et des pratiques néocoloniales dans ce dossier. 

En Guyane, les inégalités et les non sens sont omni-présents. Lors de leur rencontre avec l’asso AGIR-D qui défend et organise l’accès à des terres pour des petits paysans, ils nous ont expliqué que L’Etat autorise des projets miniers ou de l’agro-foresterie mais empêche des petites agriculteurs vivriers de s’installer. On marche sur la tête !

La France et l’Europe doivent comprendre que s’ils considèrent que la Guyane, comme la Martinique et la Guadeloupe, sont des territoires de la République Française et des territoires européens, alors ils doivent être traités comme tels. Il n’y a pas une égalité réelle de droit entre les populations des territoires d’Outre-mer et celles de l’Hexagone. 

La France a une dette coloniale envers les Outre-mer et en particulier la Guyane. Aujourd’hui, les moyens accordés sont insuffisants par rapport aux besoins. La France métropolitaine a le devoir de s’excuser. Puis il faut réparer, compenser, mettre plus de moyens, plus d’efforts et plus d’attention. C’est la moindre des choses.

VOTEZ VERT LE 9 JUIN !

Une semaine avant le déplacement de la Secrétaire nationale, Marie Toussaint (tête de liste aux élections européennes 2024) et Priscilla Ludosky (colistière) étaient elles aussi sur place.

Donner de la visibilité aux enjeux des Outre-mer et les remettre au cœur de nos politiques nationales et européennes : voilà l’objectif de nos représentant•es au Parlement européen, qui défendront pied à pied ce projet avec notre liste « Écologie et Justice » portée par Marie Toussaint. 

Voter vert le 9 juin aux élections européennes avec la liste de Marie Toussaint, c’est s’assurer que tous les territoires français seront défendus au Parlement européen.

LES MÉDIAS PARLENT DE NOUS !

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