L’Union européenne peut et doit accélérer l’action climatique
Aujourd’hui, le groupe d’experts du GIEC a présenté la troisième partie de son sixième rapport d’évaluation, qui se concentre sur la manière dont nous pouvons encore prévenir un changement climatique dangereux et formule des recommandations.
Les scientifiques analysent les progrès réalisés au niveau mondial et esquissent des solutions technologiques et sociales.
Déclaration de Marie Toussaint, membre de la commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire :
“Le rapport du GIEC nous le rappelle encore : si nous n’accélérons pas la transition écologique de toute notre société, nous courrons droit à la catastrophe. En cause, notre dépendance aux fossiles, énergies de guerre et du chaos climatique annoncé. Le GIEC souligne d’ailleurs que les infrastructures fossiles existantes ne nous permettront pas de tenir nos objectifs climatiques. Il faut donc, à la fois, fermer des centrales et ne pas en ouvrir de nouvelles.
Pourtant, les dirigeants européens veulent construire de nouvelles infrastructures gazières. En France, le gouvernement d’Emmanuel Macron réfléchit à l’ouverture d’un nouveau terminal GNL, le 5e en France. Ces décisions sont irresponsables. Si nous voulons réellement faire face à la crise des prix énergétiques, garantir la paix, la justice et un futur vivable pour les générations présentes et futures, il n’y a qu’une voie : celle de la sobriété, de l’efficacité énergétique et du développement massif des renouvelables, comme l’indique à nouveau le GIEC, comme nous le défendons sans relâche, avec les écologistes, au niveau européen.”
Le 4 avril, Marie Toussaint est intervenue en plénière à ce sujet.