Précarité des jeunes : oui à une allocation d’autonomie universelle !

Le 19 septembre dernier, dans une tribune au « Monde », quatorze présidents et présidentes d’université appelaient à la création d’une allocation d’études afin d’enrayer la précarité étudiante.

Alors que 1 400 000 jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, Les Écologistes défendent depuis de nombreuses années la création d’une allocation d’autonomie. Le 13 décembre prochain, le Sénat examinera la proposition de loi de la sénatrice écologiste Monique de Marco qui vise à créer une allocation d’autonomie universelle pour tous les jeunes en formation.

Notre système de bourses sur critères sociaux n’est plus en mesure d’endiguer la pauvreté et de garantir l’égalité d’accès aux études. Plus de 70% des jeunes sont exclu·es de toute protection sociale minimale et les montants perçus sont insuffisants. Les ressources des familles modestes et des classes moyennes ne suffisent plus à assumer la charge des études : 40% des étudiant-es sont contraint-es d’exercer une activité professionnelle au détriment de leur réussite scolaire.

Les aides sociales actuelles à destination des jeunes dépendent des revenus des parents. Cette situation entraîne une mauvaise prise en compte de la situation réelle des jeunes et constitue un frein à leur émancipation, notamment pour celles et ceux en rupture familiale. Alors que les 18-25 ans sont les plus touché·es par la pauvreté, il est urgent de remettre à plat le système de protection sociale des jeunes. Parce que la précarité ne doit pas être un passage obligé pour les jeunes, une rupture avec la logique actuelle doit être amorcée.

Une allocation d’études existe déjà dans plusieurs pays européens, comme au Danemark ou en Suède. Il est urgent de reprendre la démocratisation de l’accès aux études.

Le 13 décembre, pour la première fois, le Parlement français examinera la possibilité de créer une allocation d’autonomie universelle.  Ainsi, afin de garantir des conditions de vie dignes aux jeunes, Les Écologistes appellent le gouvernement à s’emparer de cette proposition de loi du groupe écologiste au Sénat.

  • Commission Enseignement supérieur et recherche 
  • Les Jeunes Écologistes  
  • Monique de Marco, sénatrice écologiste 
  • Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles

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