Violences urbaines en Guadeloupe

Violences urbaines en Guadeloupe : l’Etat doit d’urgence donner des moyens d’agir aux maires !

Depuis plusieurs jours des violences urbaines ont lieu, surtout la nuit, dans plusieurs communes de Guadeloupe.

Ces faits s’inscrivent dans une augmentation des violences dans ce département : hausse de 33.33 % des homicides en 2023, et augmentation en un an de 38 % du taux des mineurs impliqués dans des affaires délictuelles ou criminelles. 

Ce dimanche 24 mars, Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, a indiqué qu’il démissionnerait à défaut d’allocation par l’Etat de moyens suffisants pour exercer ses missions. Il décrit une situation catastrophique : une précarité qui explose, une jeunesse laissée sans surveillance et des forces de l’ordre débordées. 

Nous lui apportons notre plein soutien ainsi qu’à l’ensemble des maires en première ligne pour gérer les actes de violences dans leur commune. 

En Guadeloupe, le niveau de violence est alarmant. Il appartient à l’Etat d’assurer  la sécurité de la population et, par conséquent, d’allouer les moyens utiles au maintien de l’ordre. 

Aussi, nous appelons le Ministre de l’intérieur et des outremer à répondre sans délai à la demande des maires en renforçant les forces de police et de gendarmerie sur le territoire.

Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
La commission Outre-mer Les Écologistes – EELV

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